vendredi 24 août 2007

surfer intelligent

A partir de quel moment surfer sur le web n'est pas seulement dériver mais fabriquer de la pensée ? A partir de quel moment la navigation pertinente, inscrite dans une démarche choisie et constructive ne vient-elle pas se laisser aller à dériver, malgré elle, par manque de constance dans l'attention ou parce que c'est simplement irréversible dans cette vastitude ?

Risque du navigateur qui dispose peut-être d'une boussole mais se trouve confronté à un épais brouillard, au bruit des vagues, parfois à la tempête, parfois au seul bruit de ses propres rames dans l'eau et qu'il prenait pour un message ou qui seulement le perturbe ; risque de l'explorateur trop curieux qui s'attarde à regarder de trop près l'iceberg coupant, ou bien à ouvrir cette caisse qui flottait sur la mer d'incertitude et dérivait elle-même... souvenir d'un naufrage antérieur.
Objets retrouvés, mis à la lumière, surprises.

Mais quelles surprises utiles ?

Je partais pour les Indes j'arrive en Amérique.

Signes reliés. Il faudra savoir retrouver le chemin.
Rencontres multiples, il faut savoir interpréter.

On nous dit que bientôt les machines d'Internet sauront interpréter seules à partir d'immenses banques de données et de mots clés collectés à travers le Monde.
Sur quel objet s'appuiera alors ma pensée ?
Peut-on tenir sa pensée en marchant sans cesse dans un univers instable, flottant, mouvant, changeant ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut

c'est serendipité et pas serendipidité

dr

Vincent Breton a dit…

Bonjour,
Les deux termes existent... tout en ne figurant pas encore au dictionnaire...
Voir le lien sur la question http://serendipidite.fr/enquete2.html
Cordialement